Amulette en forme de colonne papyriforme à chapiteau ouvert
(signe hiéroglyphique M13) représentant une tale de papyrus à boutons ouverts.
L'abaque est percé d'un trou de suspension.
Le fût se termine en pointe et porte deux petits manques formant un trou dans la faïence.
La glaçure inégale offre quelques taches de blanc et de noir.
Dans certains manuels, on parle de sceptre au lieu de colonne et ce qui est encore plus intrigant est que l'image correspond davantage au signe hiéroglyphique végétal M13.
Le papyrus est un sceptre porté par les déesses et l'emblème de la déesse Ouadjet, patronne de la Basse Égypte.
Cette amulette est signe de verdeur, de fraîcheur, de jeunesse, de renaissance et de virilité.
Elle fut mentionnée la première fois dans le Texte des Sarcophages 106, ensuite dans le Livre des Morts, chapitre 159 et 160 où l'on mentionne que l'objet devait être porté au cou (cf. Andrews, Amulets, p. 81-82).
Amulette en forme de colonne très stylisée.
L'abaque est percé d'un trou de suspension.
La pièce se termine après un léger renflement de forme effilée.
La glaçure bleue inégale porte des taches de cristaux de sable non fondus et un petit trou.
Comme la forme du papyrus n'est pas indiquée et que la base de l'objet est moins pointue que l'amulette e.2000.1729, il se peut qu'elle représente l'organe sexuel masculin, soit le signe D52 sans les testicules, que l'on retrouve aussi comme amulette pour la vigueur et la fertilité.
Dans la tombe de Deir el Medineh (TT96), Meryt, l'épouse de Sennefer, lui offre un collier qui est décoré d'une telle amulette phallique.
Dans le cas où l'on pencherait pour la colonne papyriforme, on se souviendra que le papyrus est un sceptre porté par les déesses et l'emblème de la déesse Ouadjet, patronne de la Basse Égypte.
Cette amulette est signe de verdeur, de fraîcheur, de jeunesse, de renaissance et de virilité.
Elle fut mentionnée la première fois dans le Texte des Sarcophages 106 ensuite dans le Livre des Morts, chapitre 159 et 160 où l'on mentionne que l'objet devait être porté au cou. (cf. Andrews, Amulets, p. 71, 81-82)
Similaire à Petrie Mu. : UC38512, UC38515.
MET : 26.7.1044 pour une amulette à tête de serpent.
Amulette moulée des deux côtés avec émail turquoise représentant le pilier djed d'Osiris posé sur un socle rectangulaire.
Des traits horizontaux incisés délimitent les différentes sections.
Considérant la pointe de chaque côté des épaules, le pilier tient vraisemblablement les emblèmes du pouvoir, le heka et le nekhakha qui se croisent normalement sur le devant.
La colonne est coiffée de longues plumes et peut-être aussi de la couronne atef.
L'anneau de suspension traverse horizontalement la coiffe.
La colonne djed en amulette apporte la stabilité et la durabilité.
Notons que sous cette forme, la colonne est fréquemment prise à tort pour une représentation stylisée du dieu Bès.
Comparez les liens des fiches des artefacts suivants de la collection (e.2000.1742, e.2000.1744 et e.2000.1759)
Très intéressante et rare amulette moulée des deux côtés avec émail verdâtre représentant un pilier djed posé sur un socle rectangulaire.
Les différentes sections sont dessinées par des incisions horizontales.
Considérant la pointe de chaque côté des épaules, le pilier tient les emblèmes du pouvoir : le heka et le nekhakha qui se croisent sur le devant.
La colonne est coiffée de longues plumes et peut-être, à la base de ces dernières, un petit soleil.
De l'autre côté, un dieu Bès aux membres difformes pose ses bras recourbés sur ses hanches.
Une coiffe à longues plumes surmonte sa tête et son visage triangulaire aux deux lèvres épaisses incisées.
De profondes incisions diagonales marquent le profil et montre le décalage des deux images.
Un trou de suspension transperce la pièce à l'horizontale au niveau de la base de la coiffe.
Amulette moulée des deux côtés en ronde bosse avec émail verdâtre représentant le pilier djed d'Osiris.
La pièce possède une colonne dorsale coiffée de son chapiteau surmonté d'un disque solaire ainsi qu'un socle évasé et rectangulaire.
Le djed est pourvu de deux jambes dont la gauche est avancée, signalant que c'est une divinité redressée.
Les différentes sections sont soulignées par des traits horizontaux incisés.
Ses deux bras descendent le long du fût.
La colonne djed apporte la stabilité et la durabilité.
Petrie Mu.: UC38607,
UC38647.
MET : O.C.129.