Sceau étampe rectangulaire dont le dos possède un motif strié transpercé longitudinalement pour passer une cordelette.
Sur la base, l'inscription hiéroglyphique est insérée dans un
serekh où les signes sont difficilement lisibles.
Le tout est recouvert de glaçure bleue.
Ce type de sceau était en vogue sous la
XVIIIe dynastie et servait généralement pour sceller les tombes.
A l'Époque Ramesside, il fut très répandu et produit en masse.
MET:
26.7.54.
NMI:
1894:635.30.
Scarabée de
type capris dont le corps stylisé est rendu par des rayures formant un T alors que la tête est décorée de petites lignes verticales surmontées d'un
clypeus arrondi.
Une ligne sur le pourtour délimite les pattes du coléoptère.
La base dans un cercle incisé contient de haut en bas, un scarabée aux ailes déployées, au-dessus d'une onde d'eau.
Dans la partie inférieure gauche, un canard également aux ailes déployées côtoie une figure non identifiable à droite.
La pièce est transpercée longitudinalement.
Le décor non usuel rend la datation difficile.
Sceau biface rectangulaire aux coins arrondis avec glaçure translucide.
Le décor sur les deux côtés est contenu dans un cercle incisé.
Sur une face, on voit une très belle forme d'un
griffon et sur l'autre, l'état de la pièce rend l'identification plus difficile.
Les griffons ont été très populaires sous la domination des Hyksos qui l'ont vénéré comme animal attribut du dieu Seth.
CGC (1907): no. 36492 et 36509.
Scarabée sculpté aux formes rudimentaires, grossièrement recouvert d'une glaçure turquoise portant une incision en forme de T sous le thorax et les deux yeux.
La tête se distingue par deux gros yeux globuleux.
Inscription: Ra Nb=k, qui pourrait se traduire pas «
Râ est ton maître » (voir fichier e.2000.1772).
Les espaces pour les pattes sont bien identifiés.
Un trou longitudinal permet de suspendre l'amulette.
Malgré le fait que la sculpture de l'objet soit grossièrement réalisée, la glaçure possède une couleur riche et opaque.
CGC (1907) : no. 37327 et 36915.
Sceau en forme de coléoptère de type gymnopleurus schématisant l'insecte par deux marques diagonales distinctes sur les élytres.
Seules deux lignes incisées tout autour définissent les élytres et les pattes.
Sur le ventre, on retrouve un motif à cercles concentriques.
Une glaçure bleutée recouvre le sceau.
Motif à cercles concentriques qui remontent à la
XIIe dynastie, mais qui devient en vogue sous le règne des Hyksos, peuple d'Asiatiques qui s'établit dans le delta à partir de la
XVe et XVIe dynastie.
Les sept cercles concentriques en faisaient un scarabée de chance.
MET:
05.3.231.
Petrie Mu.:
UC8443 .
Sceau de glaçure grisâtre en forme de coléoptère.
Le dos est arrondi sans élytres et trois paires de pattes sont très bien définies.
Une fine ligne incisée marque le pourtour de la pièce.
Le scarabée est percé longitudinalement pour être porté.
Sur la base, une inscription incisée se lit comme suit : Htp n wDA.t, « en paix pour l'oeil sain ».
Les signes hiéroglyphiques se distinguent parfaitement.
Amulette prophylactique écartant toute forme négative.
Sceau en forme de coléoptère dont le dos offre les caractéristiques du type cartharsius portant des incisions qui définissent les différentes parties habituelles.
La pierre possède quelques petites taches noirâtres.
Sur la base, on voit un animal étendu, pattes devant et sûrement un congénère marchant; un troisième a des oreilles et de longs bois torsadés.
Sept entailles et une rainure en pourtour occupent le dessus de la scène.
Bien que l'identification des animaux ne soit pas facile, leur stature et leurs habitudes font présumer d'une scène de chasse où apparaissent deux lions : l'un d'eux au repos et l'autre allant vers une antilope.
Cette belle représentation démontre l'observation des Égyptiens.
Sceau en forme de coléoptère orné d'incisions profondes.
La base est décorée du nom de trône de Thoutmosis III Mn-xpr-Ra au centre.
Aux extrémités, un soleil et la figure stylisée d'un oiseau aux ailes déployées s'élèvent au centre d'une colline.
CGC (1907): no. 36131.
VEM:
STO.VS.01120.P .
Scarabée de type cartharsius émaillé de bleu dont la tête est bien détaillée et les pattes hachurées visibles.
La base est finement réalisée en silhouette. On y voit le roi coiffé de la couronne militaire bleue nommée khepresh, décorée d'un cobra. Le souverain, vêtu d'un pagne à trois pans est montré de profil regardant vers la gauche, bras relevés à l'horizontale. Sa main droite brandit une arme (massue ou cimeterre) alors que la gauche tient un prisonnier agenouillé, retenu par les cheveux. Sous le bras droit est représentée une branche de palmier.
Quatre petits traits surmontent sa tête; ses pieds sont posés sur une double ligne d'horizon.
La scène est entourée d'une fine incision.
Très belle pièce avec des incisions très finement réalisées.
Musée du Berry (Bourges) :
1883.112.1, A 1141.
MET:
26.7.221,
10.130.547.
Israel Museum in Jerusalem : 76.31.4196.
Sceau en forme de coléoptère au dos très schématisé recouvert de glaçure bleu foncé; on peut à peine y remarquer les détails de la tête.
Le corps est plat et une double ligne découpe le pourtour en guise de pattes.
Au revers, un scarabée au corps rayé est surmonté du soleil.
Les ailes striées appartiennent à une déesse cobra (?).
La pièce est percée longitudinalement.
Un scarabée similaire est mentionné sur UC E.89 dans SCPetrie, pl. 11.7.1, avec le nom d'Antef V, Râ-kheper-noub, où il est flanqué de deux déesses ailées, surmonté du soleil et repose sur le signe noub.
Nous ne savons pas si cette caractéristique était présente à l'origine étant donné les sérieuses marques d'usure de la pièce.
Sceau rectangulaire biface.
Le dessus est incisé de traits rapides dessinant un oeil oudjat.
Le dessous dans le même style représente une fleur de lotus ouverte avec un bouton fermé sous la tige.
Une simple entaille parcourt le rebord de la pièce transpercée horizontalement pour recevoir une cordelette.
L'objet devait servir de sceau personnel, car il porte des symboles précis. D'un côté, l'oeil protecteur du dieu faucon Horus, de l'autre, la fleur de lotus issue du limon d'où sortit le soleil lors de la création de l'univers. On lui attribue des pouvoirs spéciaux; son parfum enivrant est suave. Nous avons là deux représentations solaires qui rappellent la renaissance d'Osiris à travers la procréation du fils Horus.
Le mot oudjat signifie « oeil préservé » par Thot qui donne la faculté de voir l'invisible.
M.-L. Ryhiner (1986), L'offrande du lotus dans les temples égyptiens de l'époque tardive, Fondation égyptologique Reine Élisabeth (Rites égyptiens, 6). W. B. HARER (1986), «Pharmacological and Biological Properties of the Egyptian Lotus», JARCE 22, 49-54.
Sceau en forme de coléoptère portant des hiéroglyphes.
Le dos du scarabée n'a que la tête détaillée par des incisions.
Les pattes ont été remplacées par une entaille profonde qui souligne tout le pourtour.
Un trou pour la suspension est réalisé longitudinalement.
Une inscription sur la base pourrait se lire comme suit de gauche à droite : « nfr.wy wDA.t » traduit par « combien parfait est l'oeil divin. »
Amulette porte bonheur
LACMA M.86.313.32 (Cooney & Tyrell, 2005, «Scarabs in the LACMA, Part II», PAlArch.nl Archaeology of Egypt)/Egyptology, 4/2, p. 62.
Sceau en forme de coléoptère ne portant aucune glaçure.
Sur le dessus, des lignes transversales habituelles séparent le thorax des élytres en T.
La tête est incisée légèrement.
Une double entaille sur le pourtour de la pièce remplace les pattes.
Quelques traces noires se trouvent sur le dos aplati.
Sur la base, deux personnages en silhouettes gravées ont la tête profondément creusée.
Scarabée de type capris dont le corps stylisé est rendu par des rayures formant un T.
La tête est décorée de petites lignes verticales surmontées d'un clypeus arrondi.
Deux traits sur le côté marquent l'emplacement des pattes.
Sur la base, il y a de nombreux détails incisés : de haut en bas, un soleil porté par une barque divine (?); au centre, ce qui pourrait être un obélisque ou encore le symbole de la relique de la tête d'Osiris; de part et d'autre, deux silhouettes animales (babouins?).
Le tout est posé sur un trait d'horizon.
Une bordure de petits carrés imite une cordelette et encercle la base. Un trou traverse longitudinalement l'objet.
En accord avec le sceau scarabée du VEM STO.VS.01125.P, l'inscription pourrait signifier « Thot est la barque de Râ. » Les babouins étaient reconnus pour célébrer le lever du soleil par leur cri et leur excitation.
CGC (1907) : no. 36327 ou 37374.
VEM : STO.VS.01125.P.
Sceau de teinte brunâtre en forme de scarabée.
Une double rayure incisée en forme d'équerre évasée décore le dessus.
Les côtés montrent les pattes grossièrement définies.
La base est ornée d'un motif floral composé de trois magnifiques fleurs de lotus dont celle du centre est éclose. Les deux autres sont recourbées et les boutons sont refermés. Les trois tiges partent d'une ligne de terre.
Celle-ci donne une image exceptionnelle du motif qui s'offre comme symbole de régénération et de revitalisation.
Sceau scarabée légèrement ovale, brunâtre portant une double rayure sur le dos et une tête détaillée.
Deux profondes incisions remplacent les pattes.
Sur la base, l'inscription gravée laisse paraître le nom de Men-Kheper-Râ (Mn-xpr-Ra) soit Thoutmosis III.
L'entrelacement de deux traits verticaux à droite et une petite colonne avec des signes à gauche rend la lecture impossible.
Une enfilade de carrés termine la décoration.
Le sceau est percé en longueur.
De nombreuses amulettes ont été réalisées en l'honneur du grand conquérant Thoutmosis III. Ce dernier avait marqué l'imaginaire égyptien qui voyait en lui un Alexandre égyptien.
CGC (1907) : no.
36131.
MET :
05.3.60, 05.3.62, 05.3.68.
Amulette en forme de sceau scarabée avec glaçure brunâtre portant sur le dos des traces de rayures.
La tête est détaillée et les pattes de l'insecte bien incisées.
La base présente des signes hiéroglyphiques nets et parfaitement reconnaissables puisqu'on peut y lire le nom de trône du souverain Thoutmosis III, soit Men-Kheper-Râ (Mn-xpr-Ra).
Aux deux extrémités, une silhouette d'oiseau (?) déployant les ailes est gravée en creux.
Au centre, une double rainure délimite le nom royal.
L'artefact est transpercé longitudinalement.
VEM :
STO.VS.01127.P,
STO.VS.01120.P.
CGC (1907) : no.
36131.
CSBM : no.
46989.